Les Pêcheurs Chambériens organise le samedi 30 avril le concours annuel de pêche à la truite « jeunes » au plan d’eau de Challes-les-eaux. Réservé aux moins de 16 ans, la participation au concours nécessite une carte de pêche, celles-ci seront disponibles à l’achat sur place.
Tous les enfants seront primés !
Pour plus d’information, contactez le 04 79 85 20 01 ou par mail : contact@pecheurs-chamberiens.fr

Les Pêcheurs Chambériens organisent leur concours de pêche au lavaret sur le lac du Bourget (en équipe de 2) dimanche 10 avril.
Pêche en bateau – Carte et carnet bateau obligatoires – Inscriptions 30 euros par équipe de 2 pêcheurs
Départ 8h, retour au port de départ à 14h obligatoire (Ports d’embarquement : La Maison des Pêcheurs (Viviers-du-lac), Charpignat (Bourget-du-lac), Petit port (Aix-les-Bains), Brison-les-Oliviers (Brison-Saint-Innocent) et Conjux.
Les 5 premières équipes seront récompensées.
Inscriptions par courrier avec le règlement et la fiche d’inscription (ci-dessous) complétée, au siège des Pêcheurs Chambériens ou chez nos dépositaires.
Pour toute information complémentaire : 04 79 85 20 01 – pêcheurs.chamberiens@bbox.fr
Téléchargez la fiche d’inscription >
Téléchargez le règlement >
Durant le mois de janvier, l’AAPPMA Les Pêcheurs Chambériens a entrepris la réalisation et la pose de «caches à poissons» destinées à préserver et protéger les différentes espèces piscicoles contre la prédation du grand cormoran. Utilisé par les pisciculteurs en étangs de production, ce procédé (filet en maillage nylon) permet aux poissons souvent harcelés et stressés, de se réfugier dans ce havre de paix subaquatique ! Ces travaux ont été effectués sur le plan d’eau du Haricot (réservé à notre école de pêche) et seront reconduits prochainement sur le lac du Villaret (après autorisation) et sur l’étang de la Jument (lac privé réservé aux ateliers pêche et nature).
Un grand merci aux membres de l’association ainsi qu’aux bénévoles venus nous prêter main-forte. Nous suivrons avec intérêt l’impact de ces travaux sur la population piscicole de ces plans d’eau. Si participer à ce genre d’opération vous intéresse, venez nous rejoindre.
Quant à nos amis « à plumes », bon régime amincissant…!!!

À noter :
Chaque année, après un arrêté ministériel puis préfectoral, la DDT révise les quotas de régulation du Grand Cormoran. Pour la saison 2015-2016 en Savoie était autorisé le prélèvement de 80 grands cormorans, jusqu’au 28 février 2016. Pour la saison de tir 2016-2017, si vous êtes chasseur avec la validation en cours de votre permis de chasse, et que vous souhaitez participer, adressez-vous à Damien Arnaud au siège de l’AAPPMA Les Pêcheurs Chambériens. Seuls les personnes habilitées (ONC, gardes chasse de la fédération, gardes particuliers sur leur territoire) peuvent participer à ces tirs de régulation sur nos baux de pêche.
Fabrice Thill & Gilles Morat
Le domaine des Pêcheurs Chambériens est riche en rivières à truite de 1ère catégorie et il permet de pratiquer toutes les techniques. Dans quelques semaines nous serons donc nombreux à ferrailler sans complexe, à toquer et retoquer, à vaironner sans fanfaronner, voir même à moucher !
Mais il faut bien l’avouer, la période de fermeture est longue pour les passionnés de pêche à la truite que nous sommes. À l’heure où les discussions sur les coins de pêche et le matériel doivent aller bon train, nous avons décidé d’aborder la question des mœurs de dame fario et de sa protection.

Vous comprendrez qu’à l’occasion de ce premier grand rendez-vous de l’année pour les pêcheurs, nous ne parlions pas de techniques de pêche tant il y aurait à dire, mais néanmoins, nous pourrions approcher un peu les sujets sensibles concernant notre truite fario, et notamment sa protection en début de saison.
De mi-novembre à fin décembre, les truites ont quitté les rivières principales pour rejoindre les ruisseaux et petits affluents afin de se reproduire. C’est la période optimale du frai qui va assurer la pérennité de l’espèce. Une fois sur les frayères, les farios creusent un nid pour déposer les ovocytes que les mâles fertiliseront en pleine eau. Les œufs, une fois fécondés, seront alors recouverts de graviers pour assurer leur développement pendant l’hiver. C’est ensuite l’éclosion, c’est-à-dire le moment où l’alevin sort de l’œuf. Il restera encore sous le gravier jusqu’à l’émergence. Il se nourrit alors grâce au sac vitellin relié à son abdomen. Viendra alors le stade le plus critique, l’émergence qui aura lieu la première quinzaine d’avril en fonction des températures de l’eau (60 jours si l’eau est à 7°c et 70 jours pour une eau à 6°c soit 420°jours dans les 2 cas).
C’est à ce moment-là, que nous autres les truiteux devons être extrêmement prudents. Le fait de traverser une frayère provoque inévitablement l’écrasement des alevins qui sont encore enfouis sous le gravier à une profondeur d’environ 4 cm. Ces mêmes alevins qui vont devoir se battre pour rester en vie au nom de la sélection naturelle ! Il nous faut donc rester résolument vigilants, et éviter le plus possible de marcher dans l’eau en début de saison, surtout sur les zones de frayères. Si vous devez traverser, marchez alors sur les gros blocs stables. Cette première précaution est un grand pas vers la protection de notre cheptel. D’autres pratiques simples peuvent aussi produire leurs effets :
– Respectez le quota de 4 truites par jour et par pêcheur (c’est déjà beaucoup non ?)
– Utilisez des hameçons sans ardillon (c’est aussi efficace !)
Le climat et le milieu façonnent les hommes….Ne laissons pas les hommes façonner le milieu….
Bonne ouverture !
À l’occasion de l’ouverture de la pêche à la truite sur le lac du Bourget ce samedi 30 janvier, la Fédération de Pêche de Savoie souhaite rappeller à tous les pêcheurs que cette espèce fragilisée fait l’objet d’un important suivi destiné à observer l’évolution de la population.
Dans le but de sauvegarder ces poissons magnifiques, nous vous invitons à relâcher ce poisson en cas de capture, ou de participer à l’étude en communiquant quelques éléments à la Fédération si vous le conservez, en vous rendant à l’adresse suivante : www.savoiepeche.com
Bonne ouverture à tous !
Les Pêcheurs Chambériens
À VOS CANINS, PRÊT, PÊCHEZ AU LAC DU BOURGET !
Depuis plusieurs années, la pêche du lavaret sur le lac du Bourget suscite un réel engouement, une passion, voir même une addiction pour certains d’entre nous. Donc, commençons par le commencement. D’abord, par une présentation de ce merveilleux poisson, du matériel utilisé et de la technique d’animation.
• PRÉSENTATION
Ce poisson appartient à la famille des corégonidés (corégones), proche de celle des salmonidés du fait de sa nageoire adipeuse. Son corps est allongé, aplati, recouvert de grandes écailles argentées et son dos est gris bleuté tirant vers le vert. Il est souvent appelé « Féra », « Palé » ou « lavaret » en fonction des régions ou espèces. De nature grégaire, il vit en bancs pélagiques souvent compacts, leurs distribution dans les couches d’eau suit la répartition verticale du zooplancton. On le trouvera très près du fond en début de saison puis étalé dans la colonne d’eau au fil du réchauffement des eaux et de la montée planctonique. Zooplanctophage, il consomme des crustacés planctoniques et des larves aquatiques (chironomes).
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Depuis 2014, des captures de silures ont été constatées sur le lac du Bourget.
Afin de porter une analyse construite sur la densité de sa population, un inventaire est entrepris par le CISALB à l’appui des pêches réalisées par les pêcheurs amateurs et professionnels. Nous soulignons l’importance de cette démarche, alors merci de contribuez à cette enquête et de déclarer vos captures en complétant le formulaire sur le site du CISALB (où vous trouverez le bilan des captures 2015) :
> Déclaration de capture de silures
Amis pêcheurs, n’hésitez pas à relayer largement cette information afin de recueillir le maximum de données sur cette espèce !
Afin de recueillir des données sur l’hypothétique population de silures du Bourget, le CISALB a mis en ligne un formulaire de déclaration sur son site, pour que chaque pêcheur puisse déclarer sa capture et renseigner quelques informations de base.
Il suffit de cliquer sur le lien suivant pour accéder au formulaire :
Formulaire de capture de silures
Afin de toucher le maximum de personnes, merci de bien vouloir relayer l’information autour de vous !
Merci par avance de votre participation !
Pour toute information complémentaire, contacter le CISALB au 04 79 70 64 64
À VOS CANINS, PRÊT, PÊCHEZ !
Depuis plusieurs années, la pêche du lavaret sur le lac du Bourget suscite un réel engouement, une passion, voir même une addiction pour certains d’entre nous. Donc, commençons par le commencement. D’abord, par une présentation de ce merveilleux poisson, du matériel utilisé et de la technique d’animation.
• PRÉSENTATION
Ce poisson appartient à la famille des corégonidés (corégones), proche de celle des salmonidés du fait de sa nageoire adipeuse. Son corps est allongé, aplati, recouvert de grandes écailles argentées et son dos est gris bleuté tirant vers le vert. Il est souvent appelé « Féra », « Palé » ou « lavaret » en fonction des régions ou espèces. De nature grégaire, il vit en bancs pélagiques souvent compacts, leurs distribution dans les couches d’eau suit la répartition verticale du zooplancton. On le trouvera très près du fond en début de saison puis étalé dans la colonne d’eau au fil du réchauffement des eaux et de la montée planctonique. Zooplanctophage, il consomme des crustacés planctoniques et des larves aquatiques (chironomes).
• LE MATÉRIEL DE PÊCHE
– Du fait de la profondeur de pêche qui se situe entre 5m et 40m, la pratique de la pêche au lavaret se fait principalement en bateau ou en barque, même si la pêche du bord reste possible («à la calée»), les résultats demeurent cependant très aléatoires. La pêche s’effectue le plus souvent avec une embarcation ancrée ou en dérive contrôlée à l’aide de rames, qui demande un peu d’entraînement. De nos jours la majorité des bateaux sont équipés d’échosondeurs (c’est préférable !) afin de « visualiser » la tenue des poissons et de déterminer la profondeur de pêche.
– L’élément primordial de cette pêche est le « canin », petite canne type ultra léger d’une longueur de 80 à 180 cm, possédant plusieurs scions carbone interchangeables de puissances différentes. Ceux-ci devront être très sensibles afin de mieux détecter les touches, souvent très discrètes. Le canin est équipé d’un moulinet léger garni d’une tresse de 8 à 10 centièmes qui a l’avantage de ne pas avoir d’élasticité et donc mieux retransmettre les touches de lavaret.
– La «gambe», «sonde» ou «plombier» est constitué d’une ligne en nylon ou fluorocarbone d’un diamètre de 12 à 18 centièmes, d’une longueur variant de 3 à 10 mètres, sur laquelle est montée une série d’hameçons (les nymphes) et d’une plombée allant de 7 à 40 grammes. Les grammages de plombée évoluent en fonction de la profondeur, du vent et des forts courants du lac du Bourget.
– Les nymphes sont des imitations artificielles des chironomes, la nourriture principale des lavarets et c’est maintenant que le casse-tête commence !
En effet, chaque pêcheur a « ses » nymphes magiques, néanmoins il y a des modèles de nymphes qui fonctionnent régulièrement toute la saison. Des imitations de chironomes noir ou rouge, montées sur des hameçons bronzés courbés n°16 ou 14 seront la base pour débuter. Pensez à varier les tailles et les couleurs d’hameçons (bronzés, dorés ou nickelés), leur forme (tiges courtes, longues, droites ou courbées) pour élargir votre choix et mettre toutes les chances de votre côté.
N’hésitez pas à utiliser différentes couleurs de soie de montage (noir, rouge, vert, marron, violet), différents matériaux de montage (lurefil, bodyglass, vinylrib…), des cerclages tinsel (argent, or, cuivré, holographique…), des corps de nymphes en vernis (noir, rouge, vert, bordeau, violet…), des dubbings, des plumes, des poils, des perles… Bref, de quoi agrémenter de nombreuses nuits blanches et une surconsommation de « Doliprane » !
– L’utilisation d’un « prolongateur » ou « écarteur » , canne à coup téléscopique de 5 mètres munie d’un anneau ouvert à son extrémité, permet d’amortir et d’accompagner le poisson jusqu’à l’épuisette, ou pas !
– Une épuisette en monofil de nylon de 4 mètres et une mesure à poissons, la maille du lavaret sur le lac étant de 50 cm… euh non pardon, de 35 cm !
– Un appareil photo numérique qui pourra éventuellement remplacer une glacière ou un sac congélation !
• TECHNIQUE D’ANIMATION
Un vaste sujet qui reste difficile à retranscrire tant l’animation est complexe et demande beaucoup de subtilité. le but de celle-ci est de simuler et de recréer la montée des nymphes vers la surface (l’éclosion). La remontée de la gambe est la «clé» pour la réussite de votre partie de pêche. Cette opération se fait progressivement sans à-coups, lente ou rapide, en essayant de se calquer sur le comportement des poissons.
La touche est souvent très discrète, la concentration et la réactivité sont donc de rigueur. Le ferrage devra s’effectuer dans le bon timing par un mouvement souple, ample, énergique (à la limite de la luxation d’épaule !). Il y a autant de manières de « gamber » qu’il y a de pêcheurs, certains vous diront « ça mon petit c’est la «maintale», le coup de patte ! » Alors voilà, à vous de jouer ! Vous avez les cannes en main ! Les mauvaises langues vous diront que la pêche du lavaret est une pêche de « papy ». Et bien détrompez-vous, car cette technique requiert de l’observation, de l’adaptation, de la réflexion et de l’abnégation. C’est une pêche ludique, passionnante, déroutante mais qui peut parfois vous mener proche de la crise de nerfs !
N’oubliez pas, profitez, partagez, pêchez intelligemment. Certains pêcheurs prétendront qu’un quota de 10 lavarets c’est bien, mais protéger et respecter notre «partenaire de jeu» en le relâchant, c’est mieux !
Bonne saison à toutes et à tous, en espérant que ce « poisson du diable » ne vous fasse pas vivre un véritable enfer !
Fabrice Thill